Ultime conseil: chacun a campé sur ses positions
14 juin 2020
Sans surprise la présentation du Compte Administratif 2019 a confirmé les choix budgétaires de l’équipe municipale depuis 12 ans et a validé mes remarques régulières.
Notre Commune, c’est un choix de l’équipe en place, a tendance à « vivre au-dessus de ses moyens », c’est un mal devenu chronique parfaitement illustré par la nécessité de ponctionner chaque année dans les budgets annexes des parkings et du port pour atteindre l’équilibre du budget de la Commune.
On y voit la confirmation d’investissements, très nombreux certes, mais réalisés sans aucune maîtrise financière.
L’exemple le plus criant en est la réalisation du stade de football dont le coût prévisionnel est actuellement 5 M€. Ce qui est complètement disproportionné par rapport au coût initialement prévu de 1,8M€ et aux besoins d’une ville de 4 .436 habitants. Je laisse chacun faire le calcul de ce coût par habitant et par licencié.
On y voit surtout l’amplification d’une tendance lourde à vivre au jour le jour, sans aucune anticipation des risques divers et particulièrement les risques judiciaires. Voilà plusieurs années que j’avise le Maire de la nécessité de provisionner en fonction des procédures qui pèsent sur la commune du fait de ses seules prises de risques.
La condamnation fin 2019 de la ville, c’est-à-dire chacun d’entre nous, à payer 6,3M€ sur le procès de la vente du jardin Signac, illustre le risque avéré de cette politique. Dans l’isoloir, chaque électeur devra aussi peser cette responsabilité.
Seuls les « restes à réaliser » (les sommes budgétisées mais pas encore utilisées) sur le budget 2019 étaient susceptibles de permettre de rééquilibrer le budget primitif bancal présenté en décembre.
Ce genre d’acrobatie budgétaire témoigne si nécessaire de l’imprudence de cette gestion.
Car gérer, c’est anticiper.
Mais la période électorale m’impose de réagir sur une publication très imprudente de mon autre opposant. Dans une de ses publications, parues une heure après le dernier conseil municipal ans qu’il y soit présent, on peut lire des propos surprenants mais à l’image du candidat :
Il s’est cru pertinent, s’est intronisé expert mais s’est lancé dans une analyse irrésistiblement comique aux yeux des initiés, traduction de son incompréhension sidérante d’un budget communal.
Morceaux choisis :
• « La présentation du budget lors du conseil municipal », quand on sait de quoi on parle, on fait la distinction, il y a budget et budget. Dans le cas présent il s’agissait du Compte Administratif, différent du Budget Primitif. Il est bien évident que si Monsieur Blua avait une connaissance de la gestion municipale ou s’il avait daigné assister à un conseil municipal, il saurait faire la différence.
• – « L’excédent de fonctionnement 2019 est d’environ 12 M€, à rapporter à un budget de fonctionnement de 32M€, soit plus d’un tiers du budget de fonctionnement. Cet excédent, en ligne avec ceux des exercices budgétaires précédents est, ne nous y trompons pas, la marque du sous-investissement récurrent de la politique menée par une municipalité qui ne se projette plus dans l’avenir. » Ce paragraphe qui a l’apparence du sérieux et qui se permet de faire la leçon n’est que pure fantaisie. Il n’est que l’expression de sa volonté de duper son électorat. Pourquoi ?
1. Aucun excédent de budget de fonctionnement n’est le signe d’un manque d’investissement. Car il peut abonder le budget d’investissement et au contraire le permettre.
2. Le Maire actuel a bien plus investi que ses deux prédécesseurs qui soutiennent M. Blua. Non, le problème de la gestion Tuveri n’est pas une carence en investissement ! Bien au contraire. C’est plutôt une politique d’investissements trop lourde à maîtriser qui doit lui être reprochée. Mes réactions d’opposante qui ont toujours porté sur la pertinence des nombreuses dépenses et le manque de maîtrise les accompagnant sont là pour en témoigner.
Toute la démonstration de M. Blua tournant autour de ce manque d’investissement, traduit sa méconnaissance de ce qu’est une gestion municipale et celle de Saint-Tropez en particulier.
Peut-être maitriserait-il mieux ses propos s’il avait assisté à un seul conseil municipal. Mais nous ne l’y avons jamais vu.
Comme à son habitude il prétend, affirme et pontifie en espérant impressionner alors que ses supercheries ne peuvent tout simplement pas convaincre.
Le respect qu’il prétend porter à Saint-Tropez et aux tropéziens est en fait tout entier dans sa conviction d’être revenu au pays des aveugles et que la couronne de roi borgne lui est due !
L’imposture n’est pas loin !
Document: source Var Matin