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Mes décisions ont toujours été motivées par l’intérêt général, l’utilité et l’adéquation de mon projet à la ville de Saint-Tropez. Aujourd’hui les conditions que j’attendais pour arrêter mon choix sont réunies.

À la faveur de la fusion que nous avons, Claude Bérard et moi-même, actée j’ai décidé de maintenir ma candidature au second tour des élections municipales qui se tiendront le 28 juin prochain.

D’ores et déjà, Sébastien Moreu, Brigitte Dumontel et Philippe Drevet rejoignent mon équipe pour donner à cette liste commune la place de « challenger » de l’équipe sortante puisque nous totalisons, comme l’a souligné Var Matin dans son édition de samedi plus de 30% des voix et représentons ainsi la deuxième force en présence pour le scrutin à venir.

D’autres colistiers de Claude, parmi lesquels Brigitte de Lary, Isabelle Picco, Fanny Rioux, Marc-Olivier Bitker, René Espitalier, Jean-Claude Tournissoux ou encore Gérard Lagier et Jo Léon, ainsi que beaucoup d’autres, nous apportent déjà un soutien actif qui m’honore et m’oblige.

Ils développent l’élan que j’appelle de mes vœux afin que les tropéziens rassemblés aient un véritable choix face à l’immobilisme d’une mandature affaiblie par 12 ans d’exercice continu et l’aventure proposée par un candidat n’ayant aucune expérience des affaires communales.

Je remercie Claude Bérard d’avoir œuvré à rendre cela possible, je sais que son vœu légitime le plus cher était de pouvoir réunir toutes les oppositions, mais force est de constater qu’aucune proposition sérieuse, respectant nos projets et le tiers des électeurs que nous avons rassemblé autour de nos candidatures n’est venue de la part de Frédéric Blua. Ce dernier nous a seulement proposé de nous démettre ou fait passer des promesses informelles qui ne démontrent que le sectarisme qui anime certains de ses colistiers et le profond mépris qu’il a pour nos nombreux électeurs.

Je ne discuterai pas cette attitude qu’il veut sans concession, à mes yeux elle n’est que jusqu’au-boutiste. Mais après tout, c’est lui, paraît-il, l’expert en matière de stratégie.

Je me bornerai à rappeler que Saint-Tropez n’est pas une guerre, c’est une commune et une communauté ! Assez des diktats et des coups de mentons… Nous en souffrons depuis 12 ans, nous ne pouvons pas nous permettre d’aller jusqu’à 18 ans ainsi et encore moins d’aggraver notre situation par une aventure qui semble confondre autorité et justice.

Il faut de la compétence, de la constance, un esprit de renouveau et de réconciliation, et c’est bien ce que je suis la seule à vous proposer aujourd’hui, alors que la période exceptionnelle que nous vivons devrait l’imposer à tous.

Mes décisions ont toujours privilégié l’intérêt de Saint-Tropez et de ses habitants, en toute responsabilité. C’est ce qu’attendent de moi mes colistiers et les nombreux Tropéziens qui ont voté pour nous.

Enfin pour clore la controverse sur l’opportunité d’une élection triangulaire, je rejoins en partie l’analyse de mes adversaires et de Var Matin : Oui dans une triangulaire le troisième est souvent l’allié implicite du vainqueur. C’est un fait.

Mais nous ne connaitrons le nom ce « faiseur de roi » qu’au soir du 28 juin… Peut-être bien que nous découvrirons alors que la « Sirène de Saint-Tropez » était un homme !

À très bientôt.

Fidèlement vôtre.

Vérane Guérin