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Août 2018 : CDC Habitat annonce une opération de démolition–reconstruction sur le site de la Tivolle, chemin de Sainte-Anne. Les immeubles sociaux actuels seront remplacés par 50 logements mixtes (accession libre et locatif).

Sauf qu’à ce jour, le site est toujours habité par 19 familles tropéziennes sommées de partir avant juin 2020 pour permettre cette opération immobilière.
Situation tragique pour ces Tropéziens à qui CDC Habitat ne propose qu’un relogement à Fréjus, Draguignan ou parfois Cogolin, et sans promesse de retour dans les nouveaux logements, ni maintien du montant de leurs loyers.

Le déracinement serait dramatique pour les plus âgés, retraités, qui perdront leurs repères.
Le maire, qui délivre les permis de construire, ne peut ignorer la situation.
Alors, que dire d’une politique municipale qui ne prend pas en compte la vie de ses administrés et qui fait le choix de chasser des Tropéziens du village afin de favoriser une opération de promotion ?
Contrairement à ce qu’il a affirmé en conseil municipal du 28 août, le maire ne s’est jamais manifesté auprès des résidents pour évoquer une solution, les laissant dans leur désarroi.

Un mutisme consternant au moment où l’on abandonne les intérêts des citoyens au profit de spéculateurs externes.
Il est urgent de remettre « tous » les Tropéziens au cœur des priorités !

Fidèlement vôtre
Vérane Guérin
et son équipe