Cité champignon mais cité morte !
Qui ne s’étonne, arrivant à SAINT-TROPEZ, de la masse des constructions sur la dalle des Lices et le secteur du couvent !
Pour les sceptiques, la consternation est à venir quand les immeubles du site de l’hôpital verront le jour.
Or, un autre projet est en cours sur les 15 maisons appartenant à la DCNS.
J’ai déjà évoqué les dangers de cette urbanisation à outrance et tout d’abord celui d’une défiguration du village.
Or c’est bien le caractère esthétique exceptionnel de Saint-Tropez qui en a fait sa notoriété.
Sa banalisation architecturale aura l’effet inverse.
Puis vient la notion de disproportion entre résidences principales et secondaires.
Statistiques INSEE, Compte Administratif 2009 : pop. totale 5690, résidences secondaires 2886.
C. A 2012, soit 3 ans plus tard : pop. totale 4986, résidences secondaires 3742.
La relation entre les chiffres est évidente. La désertification est en route !
Les projets engagés ne régulent pas ce déséquilibre mais ajoutent encore de nouvelles résidences secondaires.
Alors quid des maisons de la DCNS ?
Intégrées à l’esthétique de Saint-Tropez et faisant partie de son histoire humaine, elles étaient occupées par des actifs.
Est-il raisonnable d’imaginer, là encore, un habitat par essence saisonnier?
Est-il impensable de trouver un terrain de négociation avec la DCNS (l’État) pour sédentariser des actifs au lieu d’alimenter la désertification de Saint-Tropez ?
Fidèlement vôtre
Vérane Guérin